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« Les centres d’accueil de jours doivent apprendre à vivre avec ce nouveau contexte »

29 septembre 2022

Directrice des centres d’accueil de jour parisiens Les Portes du Sud et Mémoire Plus, Marie-Laure Martin évoque les relations entretenues avec Libelia. Le temps de revenir sur le rôle essentiel du centre d’accueil et de l’enseigne spécialisée dans l’accompagnement véhiculé auprès des personnes âgées et/ou en situation de dépendance.

Depuis combien d’années êtes-vous partenaire avec Libelia ?

Marie-Laure Martin : Depuis la création de Libelia en 2008. Dès le départ, le projet nous a plu et en tant que centre d’accueil, c’était naturel pour nous de travailler avec cette enseigne pour permettre d’accompagner des personnes en situation d’isolement. 

Comment percevez-vous Libelia ?

M-L.M : Libelia est un partenaire central par rapport à notre cœur de cible. Nous avons besoin de partenaires et de prestataires qui assurent un accompagnement des bénéficiaires. Aujourd’hui, Libelia propose une offre unique malgré les difficultés et les contraintes pour s’adapter aux besoins des personnes. C’est vrai que la crise sanitaire n’a pas aidé en ce sens et des difficultés ont pu naître par rapport au contexte économique et social.

Avez-vous des retours des bénéficiaires et de leurs familles sur votre travail ?

M-L.M : Oui, puisque nous réalisons des enquêtes de satisfaction. Les retours sont globalement bons de la part des bénéficiaires ou de leurs familles. Nous savons aussi sur quoi nous devons progresser. Nous avons un grand intérêt à échanger davantage avec Libelia pour avancer et trouver des solutions encore plus adaptées pour répondre aux besoins des bénéficiaires. Il y a des axes d’amélioration qui peuvent permettre à nos centres et à Libelia de progresser dans notre approche.

Comment se passe le quotidien du centre depuis la reprise de l’activité ?

M-L.M : La totale activité a été autorisée en septembre 2021. Ce n’est pas le problème de le vouloir, mais il est capital de s’adapter au contexte. Pendant des mois, l’activité a été réduite et nous n’avons pas pu accueillir suffisamment de bénéficiaires. La reprise s’est faite petit à petit pour pouvoir aujourd’hui être à un bon taux de remplissage. Nous avons pu accueillir à nouveau des personnes avec un projet bien défini, et même de nouvelles personnes en situation d’isolement et qui ont besoin d’un accompagnement au quotidien.

Comment envisagez-vous les prochains mois ? Le centre est prêt en cas de nouvelle crise sanitaire ?

M-L.M : Pour moi, nous ne sommes pas encore sortis de la crise. Nous sommes en train de vivre, d’apprendre et de travailler dans un contexte endémique. Nous apprenons à vivre avec ce virus. Nous avons mis en place des gestes barrières qui sont devenus des habitudes. Aujourd’hui, nous savons repérer des symptômes et gérer ce contexte. La situation reste fragile, mais nous sommes dans le devoir d’avancer et d’avoir plus de stabilité. Nous devons apprendre à vivre avec ce nouveau contexte afin de pouvoir accueillir les personnes et répondre à leurs besoins.

Aujourd’hui, quelles sont les relations entre les centres d’accueil et de jour et Libelia ?

M-L.M : Il y a un besoin commun entre nos centres d’accueil de jour et Libelia. Aujourd’hui, il y a un impact sur le médico-social qui nous touchent. Je pense qu’il serait bon de redéfinir notre manière de travailler en collaboration afin de s’adapter à un contexte, et de répondre à de nouveaux besoins qui évoluent dans le temps. 

Il y a une volonté de prolonger votre collaboration actuelle ?

M-L.M : Évidemment que nous souhaitons prolonger notre collaboration actuelle ! Libelia est la seule structure adaptée qui répond aux besoins de personnes vivant à Paris et ayant des troubles cognitifs. C’était le but de l’enseigne lors de sa création et cela reste toujours le cas aujourd’hui. Le point d’orgue de cette collaboration est l’édition des olympiades qui se tient chaque année à l’approche de l’automne. Pour cette année, Libelia est notre partenaire principal pour accompagner les bénéficiaires. Nous ne nous étions pas réunis depuis un moment et c’est l’occasion pour être à nouveau toutes et tous ensemble.

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