Directrice du centre d’accueil de jour parisien Alice Guy (19e), Laura Vaillant est revenue sur les relations entretenues avec Libelia. L’occasion d’évoquer leur collaboration et le travail de l’enseigne spécialisée dans l’accompagnement véhiculé des personnes âgées et/ou en situation de perte d’autonomie.
Depuis combien d’années êtes-vous partenaire avec Libelia ?
Laura Vaillant : Le centre d’accueil travaille avec Libelia depuis 2019. Entre temps, nous avons souhaité développer davantage le partenariat avec l’enseigne, mais la crise sanitaire ne nous a pas permis d’avancer sur le sujet.
Comment percevez-vous l’enseigne Libelia ?
L.V : C’est vrai que nous faisons appel à Libelia pour quelques personnes qui se rendent dans notre centre d’accueil. Plus le temps passe, plus nous orientons les personnes vers ce type d’accompagnement. Aujourd’hui, le centre peut compter sur les chauffeurs-accompagnateurs qui sont souvent les mêmes à intervenir. Il y a un lien de confiance très fort avec les bénéficiaires que je juge nécessaire et indispensable.
Avez-vous des retours des bénéficiaires et de leurs familles ?
L.V : Peu de nos bénéficiaires dépendent de Libelia. Mais il y a la volonté de démocratiser notre travail et celui de l’enseigne. Le but est que Libelia puisse intervenir davantage dans notre centre d’accueil de jour. Il faut aussi prendre en compte ce contexte où les familles et les proches des bénéficiaires sont parfois mal conseillés et orientés afin de faire appel à des aides. Avec une meilleure organisation sur les plans d’aide existants, les familles feraient davantage appel à une enseigne comme Libelia qui propose un accompagnement parfaitement adapté aux besoins des personnes.
Comment se passe le quotidien des centres depuis la reprise de l’activité ?
L.V : À l’image des autres centres d’accueil de jour, les derniers mois ont été un peu complexe. Nous n’avons pas encore repris une activité totale. C’est déjà mieux que la fin de l’année 2020 ou 2021. À l’époque, nous avions fermé entre mars et juillet 2020 avant de rouvrir à la fin de l’année. C’est vrai que le centre est revenu à des taux plus acceptables, mais il reste encore de la place pour accueillir davantage de public.
Est-ce que vous vous projetez à plus ou moins long terme en prenant en compte le contexte sanitaire actuel ?
L.V : Nous n’avons pas fermé très longtemps, mais la problématique est plus générale puisque nous sommes aussi rattachés à un EHPAD. Lors de la crise sanitaire, nous avons été sollicités pour aider justement l’EHPAD et assurer la prise en charge des personnes âgées. En prenant en compte le contexte et les besoins des personnes, l’idée pourrait être de faire de l’accueil de jour à domicile. Certains centres l’ont déjà développé afin de pallier les contraintes liées au Covid et au confinement. C’est une solution pour permettre au centre de rester ouvert et de poursuivre notre accompagnement auprès des personnes à leur domicile.
Est-ce qu’il y a une volonté de prolonger votre collaboration dans la durée ?
L.V : Oui. L’objectif est de le prolonger, mais pas seulement. Nous souhaitons le développer et que les personnes fassent davantage appel à l’enseigne Libelia. Dans la capitale, il y a un manque et Libelia reste une des seules sociétés à proposer ce type de service avec cette notion de proximité que je juge essentielle. Entre l’accompagnement véhiculé de l’enseigne et les activités que nous proposons au centre et qui s’adaptent aux besoins, aux centres d’intérêt et aux passions des personnes, nous souhaitons proposer nos services à davantage de personnes et limiter le plus possible leur isolement.